La motivation au travail : une affaire de moteurs plus que de compétences

Repenser la motivation au-delà des compétences

Dans le monde professionnel, on parle souvent de compétences comme clé de la performance. Savoir-faire, expertise technique, maîtrise d’outils spécifiques… autant d’éléments considérés comme essentiels à la réussite. Mais qu’en est-il de la motivation ? Pourquoi certaines personnes, pourtant très compétentes, s’essoufflent rapidement, tandis que d’autres, avec des compétences plus modestes, s’épanouissent pleinement et s’investissent sans compter ?

Et si la clé ne résidait pas dans ce que l’on sait faire, mais dans ce qui nous fait vibrer ?

Compétences vs. motivation : deux réalités distinctes

Les compétences sont des acquis : elles s’apprennent, se développent, se perfectionnent. Elles sont visibles sur un CV, mesurables lors d’un entretien, évaluables à travers des tests.
La motivation, en revanche, est plus intime. C’est ce qui nous pousse à agir avec envie, ce qui donne du sens à ce que nous faisons. Elle est souvent invisible, mais elle influence profondément notre énergie, notre engagement et notre bien-être au travail.

Exemple :
Deux personnes peuvent occuper le même poste avec des compétences similaires. L’une s’épanouira, l’autre s’épuisera. La différence ? Ce poste correspond aux moteurs de motivation de la première, mais pas de la seconde.

Qu’est-ce qu’un moteur de motivation ?

Selon la méthode de travail SISEM, il existe six grands moteurs de motivation, qui s’expriment différemment d’une personne à l’autre :

  1. Explorer : le plaisir de découvrir, comprendre, apprendre de nouvelles choses.
  2. Rencontrer : le plaisir d’échanger, de créer du lien, de s’enrichir de la différence des autres.
  3. Créer : le plaisir d’innover, d’apporter sa touche personnelle, d’imaginer des solutions nouvelles.
  4. Conquérir : le plaisir de passer à l’action, de relever des défis, être en mouvement, libre et sans contraintes.
  5. Accompagner : le plaisir d’établir des liens forts avec les autres, prendre soin d’eux ou les protéger.
  6. Construire : le plaisir de structurer, planifier, maîtriser ce que l’on fait pour un résultat durable et de qualité.

Ce qui motive profondément une personne n’est pas toujours ce qu’elle sait faire, mais ce qui nourrit ses moteurs.

Pourquoi la motivation est plus puissante que les compétences ?

  • L’énergie durable : La motivation génère une énergie naturelle. On peut être compétent mais rapidement épuisé si l’activité ne fait pas sens. En revanche, un moteur activé donne de l’élan, même face aux défis.
  • La capacité d’apprentissage : Lorsqu’on est motivé, on apprend plus vite. La curiosité et l’engagement facilitent l’acquisition de nouvelles compétences.
  • La résilience : La motivation est un levier clé pour surmonter les obstacles, rebondir après un échec, persévérer dans l’adversité.

Le bien-être au travail : Travailler en accord avec ses moteurs de motivation favorise l’épanouissement, la satisfaction professionnelle, et réduit le risque de burn-out.

L’erreur des entreprises : recruter sur compétences, oublier la motivation

Beaucoup d’entreprises se concentrent sur les compétences techniques lors du recrutement. Elles évaluent le CV, les diplômes, l’expérience… mais négligent souvent de creuser la question de la motivation intrinsèque. Résultat ?

  • Des recrutements mal alignés, avec des collaborateurs compétents mais démotivés.
  • Un turn-over élevé, car l’engagement n’est pas durable.
  • Un management sous tension, obligé de “motiver” artificiellement des équipes qui ne sont pas alignées avec leurs moteurs naturels.

Comment réconcilier compétences et motivation au travail ?

Pour les entreprises :

  • Intégrer l’analyse des moteurs de motivation dès le recrutement ou lors des entretiens annuels.
  • Adapter les missions en fonction des moteurs identifiés chez les collaborateurs.
  • Favoriser un management qui valorise les motivations individuelles plutôt que de vouloir motiver de manière uniforme.

Pour les individus :

  • Identifier ses propres moteurs (via un bilan de motivation, par exemple).
  • Évaluer ses missions actuelles : sont-elles alignées avec mes moteurs ?
  • Orienter sa carrière en conscience, en cherchant des environnements où ses moteurs peuvent s’exprimer pleinement.

Conclusion : Le vrai moteur de la performance, c’est l’alignement

La performance durable ne repose pas uniquement sur les compétences. Elle naît de l’alignement entre ce que l’on sait faire (compétences) et ce qui nous anime profondément (moteurs de motivation). C’est cette réflexion que je souhaite amorcer avec TALENT Roots et l’ accompagnement « Bilan de motivation SISEM ».

Managers, dirigeants, RH :
Et si la clé de la performance durable résidait dans la motivation de vos équipes ?
Grâce au bilan de motivation SISEM, vos collaborateurs peuvent :
✔️ Identifier ce qui les anime profondément,
✔️ Gagner en engagement et en autonomie,
✔️ Retrouver du sens dans leur quotidien professionnel.

Investir dans la motivation, c’est investir dans la réussite collective.

Contactez-moi pour mettre en place des bilans de motivation dans votre entreprise !
Mélanie MASTAING
contact@talent-roots.fr

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